FLON Marcel

MISE A JOUR LE : 20 Avril 2014

NOM :            FLON                           PRENOM :  Marcel - Louis

   NE LE :   11/09/1876                       DECEDE  LE : 27/02/16                                 AGE :  40 ans                                      MOBILISE LE : 03/08/1914                                            PROFESSION :  Menuisier                   

 Régiment :          36 ème REGIMENT D'INFANTERIE TERRITORIALE

 lieu de décès :   BOIS DU CHAPITRE entre le fort de VAUX et FORT de SOUVILLE  cote 349  (VERDUN)      Circonstances :  Le  27/02/16 , sa compagnie est sous le feu des bombardements allemands et 27                                 soldats sont tués.

 Lieu de sépulture :  en cours de recherche

 Monument :         VARREDDES (77)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant la Grande Guerre, le régiment d’infanterie territorial, ou RIT, était une formation militaire composée des hommes âgés de 34 à 49 ans, considérés comme trop âgés et pas entraînés pour intégrer un régiment de  ligne d’active .

Les Territoriaux , prévus pour les différents services de gardes, ont joué un grand rôle pendant   la Première Guerre mondiale.

Les régiments d’infanterie territoriaux ne devaient pas coopérer aux opérations de campagne, le plan de mobilisation ne le prévoyait pas, et ces régiments n’étaient pas outillés pour prêter leur appui aux régiments actifs. Ils sont initialement prévus pour assurer un service de garde et de police dans les gares, les villes, les frontières, sur les voies de communication, à l’occupation et   à la défense des forts, des places fortes, des ponts et autres lieux sensibles. Ils sont également chargés des récuperations sur les champs de batailles, les prisonniers et l'ensevelissement des cadavres.


 Le 25, temps froid et pluvieux ; la neige tombe, la terre en est couverte. Le sol est très  glissant. 

  Le bataillon reçoit l'ordre de se rassembler à la caserne Marceau. Les 9e, 10e et 12e
  peuvent s'y rendre sans autre dommage que l'abandon d'une cuisine roulante (12e)  dans     le Grand-Chéna, faute de chevaux. En raison du bombardement, la 11e compagnie  est  forcée d'abandonner partie de son matériel et de ses vivres (elle a deux blessés et  sept  disparus faits prisonniers).
 Le peloton de mitrailleurs (cote 242) a deux chevaux tués, sa voiture éventrée. Il doit  abandonner  son caisson et partie de son matériel. Le sergent ROBIN, pionnier, très  grièvement blessé à Bezonvaux, ne peut être transporté.Vers 10 heures, le bataillon est  réuni à Marceau. De là, il se rend à la caserne Chevert, puis, le 26, aux carrières (cote  149,  1 kilomètre sud-ouest du fort de Vaux), sous bois, où un sergent et deux soldats  sont  blessés.
 Le 27, le bombardement atteint une violence inouïe. A 13 heures, en prévision d'une  attaque, les 11e et 12e compagnies sont envoyées sur les deux croupes nord du ravin de  Souville – Vaux, face au nord, où elles doivent tenir. Les 9e et 10ecompagnies restent sur  place (800 mètres sud-ouest de la cote 349) et subissent,  le bombardement terrible qui  dure presque toute la journée. Tous les hommes se comportent admirablement sous le  feu.  Malheureusement, le soir, les pertes sont élevées : 27 tués (dont FLON Marcel) et 49  blessés, dont plusieurs meurent à l'hôpital des suites de leurs blessures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HISTORIQUE DU 36 REGIMENT INFANTERIE TERRITORIALE (1914 - 1919)

 

1916 : BEZONVAUX

1916 : BEZONVAUX

1916: Ouvrage de BEZONVAUX

1916 : BOIS DE VAUX CHAPITRE

1916 : VERDUN : la boue

ZONE DES COMBATS 27/02/16

      1916: SOUVILLE (28/02/1916)

        1916: SOUVILLE (28/02/1916)

ZONE DES COMBATS DU 25 au 27 février 1916 (BEZONVAUX - SOUVILLE)
ZONE DES COMBATS DU 25 au 27 février 1916 (BEZONVAUX - SOUVILLE)

ZONE DES COMBATS DU 25 au 27 février 1916 (BEZONVAUX - SOUVILLE)

EXTRAITS DES ARCHIVES DE SEINE ET MARNE

EXTRAITS DES ARCHIVES DE SEINE ET MARNE

auteur HTLR5