GUERBER Charles
MISE A JOUR LE : 18 Novembre 2013
NOM : GUERBER PRENOM : Charles |
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NE LE : 13/10/1881 DECEDE LE : 28/02/1915 AGE : 34 ans |
Régiment : 46 ème REGIMENT D'INFANTERIE (6 ème compagnie) lieu de décès : bataille de l'Argonne (VAUQUOIS) Circonstances : Le 28 février 1915 au cours de l'assaut de la butte du VAUQUOIS Lieu de sépulture : Nécropole du VAUQUOIS (ossuaires) Monument : Stèle du cimetière de VARREDDES (77) |
LES ATTAQUES DE VAUQUOISNous sommes en février 1915. Depuis plus de quatre mois que le front est stabilisé, les positions se sont organisées. Le système des tranchées a été adapté à la défense du terrain qu'on occupe. Les premiers abris se sont creusés, dans lesquels les troupes en réserve se reposent. Des réseaux de fil de fer protègent les premières lignes. Après un repos dans la région de Saint-André, la 10e D. I. part pour attaquer Vauquois. De ce village, situé sur une colline abrupte, entre la Meuse et la forêt d'Argonne, l'ennemi a une position formidable. Il ne veut pas perdre cette vue avancée dans la vallée de l'Aire, d'où il peut surveiller jusqu'à Clermont-en-Argonne. A travers le vilage en ruines, il a construit tout un système de tranchées et de boyaux. Il se terre dans les caves et dans ses abris solides. Vauquois est pour les Allemands une forteresse contre laquelle tous nos assauts doivent se briser. Le 17 février 1915, une première attaque a lieu. Le 46e est en réserve dans la forêt de Hesse. L'attaque ne réussit pas. On va la recommencer les 28 février et 1er mars. Au pied de cette butte à pic, le 46e est en ligne, sous le commandement du colonel Simon, à côté du 89e. Une forte préparation d'artillerie incendie la colline. Et pour défoncer les caves où l'ennemi se croit en sûreté, les 270 de marine tirent avec précision. L'attaque va se déclencher. Il est 9 heures 15. La musique du régiment, au pied de la butte, dans le ravin où pleuvent les obus, entonne la charge. D'un élan superbe, nos soldats gravissent la pente et le bruit des éclatements se mêle aux accents de la Marseillaise. Des musiciens tombent, mortellement frappés. les survivants continuent leur hymne au milieu des clameurs de la bataille et du fracas des explosions. Nos premières vagues sont sur le plateau, et plusieurs fractions pénètrent jusqu'au centre du village. Mais l'ennemi se ressaisit : Vauquois est devenue l'objectif de toute l'artillerie qu'il a massée, à droite, dans le bois de Cheppy et, à gauche, dans la forêt d'Argonne. Nos positions sont prises en enfilade. Nous avons de la peine à nous maintenir, car nos pertes sont lourdes. L'ennemi nous contre-attaque et nous refoule. Nous devons redescendre les pentes de la colline. Il faut recommencer la préparation d'artillerie, réorganiser les troupes d'assaut. |
JOURNAL DE MARCHE ET OPERATIONS DU 46 REGIMENT D'INFANTERIE (FEVRIER 1915) |
MEMORIAL DU VAUQUOIS |
VAUQUOIS : Le village aujourd'hui |
VAUQUOIS 1915 : LE VILLAGE |
1915 : LE VAUQUOIS |
46 RI (ASSAUT DU 28/02/15) |
VAUQUOIS: L'ancien village détruit |
VAUQUOIS : LES TRANCHEES |
VAUQUOIS : L'EGLISE EN RUINES |
il occupe l'emplacement de la mairie de l'ancien village disparu. Sa forme évoque un obélisque tronqué dont le sommet, ouvert sur quatre faces, symbolise la lanterne des morts.